238 évolutions possibles dans l’appartement
Pour répondre aux besoins d’une dégradation physique possible avec l’avancée en âge, les concepteurs d’Oh ! Activ’ ont positionné 238 points d’évolution dans les appartements. Par exemple : la porte d’entrée est précâblée pour la mise en place ultérieure d’une ouverture automatisée ; les meubles hauts de la cuisine peuvent être électrifiés pour faire varier leur position ; de nuit, un interrupteur près de la tête de lit actionne un chemin lumineux dans la chambre et allume en même temps un éclairage tamisé dans l’entrée et les toilettes…
« Mon expérience auprès des personnes âgées m’a rendu sensible au besoin de lien social qui, parfois, se délite dès qu’une personne quitte le domicile de sa vie active », reprend Jacques Pleurmeau.
Des résidents 2.0
Et voilà la belle idée et la différence : ici, les résidents seront « 2.0 », connectés, dans une formule simple à utiliser. En entrant, on vous donnera les clés de votre appartement, mais aussi une tablette – toute la résidence est en Wi-Fi. « Cette tablette recevra les informations de la résidence », explique Julien Roussel, le directeur général de la marque. « Le programme des animations ou encore les menus du jour du restaurant. Mais plus que ça, la tablette permettra au résident d’être en relation avec sa famille. Il pourra être en visioconférence ou partager des photos, comme avec toutes les tablettes. Mieux encore, dans le salon, une petite caméra sera installée au-dessus de la télévision. Si le résident le souhaite, il pourra laisser la tablette et être en visionnage avec sa famille par l’écran de télé ». Cette même tablette servira à la téléassistance 24 heures sur 24. Elle offrira la partie domotique de l’appartement (fermeture des volets, par exemple). « Le résident pourra aussi emporter sa tablette sous le bras s’il part chez ses enfants et, à distance, régler son chauffage, ouvrir ses volets, commander son menu du soir ».
Sept ans de réflexion au concept
« Que ceci ne fasse peur à personne », intervient Patricia Heslon, la directrice de la résidence ponts-de-céaise, infirmière de formation initiale. « Nous serons présents à longueur de temps pour être au service de nos locataires et l’accompagnement à l’installation dans nos murs prend en compte cette connaissance d’internet et de la domotique. Je mets en avant la vie sociale, l’activité physique et le bien manger comme triptyque du bien-être de nos résidents ».
« Sept ans de réflexion m’ont été nécessaires pour mener à bien ce projet de logement « idéal ». C’est vous dire que je ne suis pas un promoteur immobilier. J’ai souhaité le meilleur, comme pour mes parents », conclut Jacques Pleurmeau, qui avoue que, justement, ses parents vont emménager ici à l’ouverture, début décembre. Son père, ancien ardoisier de Trélazé, retrouvera des paysages connus.