Salle du Haras et au gymnase de Monplaisir, les chantiers se terminent. À la rentrée de septembre, ces deux équipements, réhabilités et étendus à partir de l’existant, en auront bel et bien fini avec les travaux lancés il y a deux ans. Pour chacun, le même principe : « On ne détruit pas une structure si on peut la garder », résume Jacques-Olivier Martin, l’adjoint de la Ville aux Bâtiments, qui défend « une logique cohérente et de bon sens » selon les principes de l’économie circulaire et du réemploi.
La nouvelle salle du SCO Handball pourra accueillir jusqu’à 1 250 personnes. | CO – LAURENT COMBET
Homologué par la Fédération française de handball
Au Haras, notamment, « le fait de ne pas détruire nous a permis d’économiser neuf mois de travaux », poursuit l’élu. Autre avantage, selon Charles Diers, l’adjoint aux Sports : « On garde son architecture », à commencer par sa structure béton et sa charpente en bois, désormais habillée de noir. « Des éléments de charpente, qui étaient trop bas, ont été donnés à Emmaüs pour la construction de son nouveau bâtiment », rappelle Jacques-Olivier Martin.
L’ancienne patinoire du Haras accueillera maintenant, à compter de septembre, le SCO Handball en résidence. La salle principale, homologuée classe 1 par la Fédération française de handball, sera dédiée à la pratique avec une capacité passant de 700 à 1 250 places. Comme pour le gymnase Monplaisir, le bois a été privilégié « pour ses qualités acoustiques », note Charles Diers, et les structures ont été renforcées pour supporter l’isolation inexistante jusque-là. « Au Haras, le bâtiment, construit en 1984, n’était pas isolé », indique l’élu.
Au gymnase de Monplaisir (photo) comme au Haras, le bois a été privilégié. | CO – LAURENT COMBET
« Un site contraint »
L’équipement, qui abritera les lieux de vie de l’équipe (espaces de préparation sportive, médical, vestiaires, salle de réunion…), disposera d’une salle annexe multi-usages pour la pratique sportive des scolaires et des associations, transformé en espace réceptif les jours de matches. Au total, plus de 4 200 m² de surface ont été renouvelés avec des exigences particulières à respecter dans ce site « très contraint » enclavé en pleine ville. « Il a fallu faire attention, en dessous, à ne pas abîmer le parking », livre Jacques-Olivier Martin, « au même titre que les grands arbres alentour et leur réseau racinaire important ». L’allée du Haras a par ailleurs été rendue perméable pour favoriser l’absorption des eaux de pluie. Coût total des travaux : 8 millions d’euros dont 900 000 € de subvention au titre des travaux de performances énergétiques.
L’espace musculation au gymnase de Monplaisir. | LAURENT COMBET
À Monplaisir, le deuxième site sportif de la ville
Le gymnase de Monplaisir accueillera quant à lui Les Loups Tennis de table La Vaillante et les usagers du quartier, actuellement en pleine opération de renouvellement urbain. Il a fait lui aussi l’objet d’une vaste réhabilitation doublée d’une extension : l’équipement, d’une surface globale de 7 200 m2, jouit de 5 800 m² de locaux neufs dont une nouvelle salle dédiée au tennis de table, deux dojos, une salle de musculation, une salle de boxe, deux salles de danse, et leurs vestiaires. « La destruction de la barre de l’Europe a libéré la place pour que cet équipement puisse prendre de l’ampleur », détaille Jacques-Olivier Martin, adjoint aux Bâtiments.
La salle accueillera les Loups d’Angers Tennis de table de La Vaillante. Une organisation spécifique a permis d’éviter, le temps des travaux, la rupture des pratiques. | CO – LAURENT COMBET
La grande salle existante a été entièrement rénovée. D’une capacité d’accueil de 1 000 places, elle accueillera du sport de haut niveau. Les lieux, également ouverts aux basketteuses de l’UFAB, seront pleinement tournés vers le quartier et dédiés aux clubs, activités sportives, physiques, sport scolaire, en associant ces enjeux majeurs que sont l’éducation, l’intégration, la santé et la mixité au sein du quartier. « Une quinzaine d’associations et de clubs y seront à demeure », comptabilise Charles Diers, adjoint au sport, à propos de cet équipement qui devient ainsi « le deuxième site sportif de la ville après Jean-Bouin avec une mixité de clubs professionnels, amateurs et de loisirs ».
L’espace dojo du gymnase de Monplaisir | CO – LAURENT COMBET
Le gymnase tout entier sera relié au réseau de chaleur urbain biomasse. Montant des travaux : 13 M€, subventionnés à hauteur de 2 M€ par l’ANRU (Agence nationale de la rénovation urbaine) et 2,10 M€ du Feder.