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30 mars 2023Angers. Le Pod, un nouvel espace de travail partagé à la gare
Porté par le groupe Giboire, l’espace de coworking Le Pod ouvrira en avril dans un immeuble neuf du quartier Cours Saint-Laud. Il proposera 120 postes avec vue imprenable sur Angers.
Le Pod ouvrira en avril sur les trois derniers étages de l’immeuble Koncept, situé derrière la gare d’Angers. | GIBOIRE
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AB Ingenierie oeuvre sur cette opération pour le groupe giboire sur la conception des fluides et la réduction de l'impact carbone de cette construction.
Il faut pouvoir se projeter. Les travaux d’aménagement sont encore en cours dans l’immeuble Koncept, au sud de la gare d’Angers, mais ses trois derniers étages vitrés offrent déjà une vue époustouflante sur la ville et le début des basses vallées angevines. C’est ici, sur 1 200 m², qu’ouvrira le 3 avril prochain un nouvel espace de travail partagé à l’esthétique léchée, Le Pod.
« Habituellement, le coworking est le parent pauvre de l’immobilier, qu’on place où on peut dans le bâtiment. On a voulu faire l’inverse : on a les étages les plus lumineux, avec des locaux neufs, beaux et confortables », avance Matthieu Lecoq, responsable du site. « On », c’est le groupe Giboire, chargé d’aménager cet ensemble immobilier situé rue Alberic-Dubois, dans le nouveau quartier Cours-Saint-Laud.
Cafeteria, cours de sport et salle de sieste
Le Pod proposera 120 postes de travail dont 90 en bureaux privatifs et 30 autres répartis dans plusieurs espaces ouverts. Des salons ainsi qu’un auditorium de 40 places compléteront l’offre de location, dont les tarifs oscillent entre 35 € pour une journée et 420 € pour un mois. Les usagers auront accès à trois terrasses, des « phone box » pour passer leurs appels en toute tranquillité, une cafeteria, mais aussi une salle de sport et, plus original, une salle de sieste.
« Pour nous, le bien-être au travail est fondamental. La micro-sieste est encore taboue en France, pourtant dormir 15 minutes peut faire gagner un après-midi de productivité », défend Matthieu Lecoq. Tous ces équipements permettront aux travailleurs hébergés de « composer leur journée comme ils l’entendent, selon leur propre équilibre ». À terme, des animations et prestations telles que la livraison de repas ou les cours de sport seront proposés.
Une dizaine de postes sont déjà réservés. Le Pod (qui signifie « le cocon » en anglais) cible en priorité les indépendants, les petites entreprises et les salariés isolés, en lien avec l’évolution du monde du travail. « De nombreux salariés ont quitté Paris depuis la crise sanitaire. Des espaces comme le nôtre sont des opportunités de prendre soin d’eux et de rencontrer du monde ».
« Habituellement, le coworking est le parent pauvre de l’immobilier, qu’on place où on peut dans le bâtiment. On a voulu faire l’inverse : on a les étages les plus lumineux, avec des locaux neufs, beaux et confortables », avance Matthieu Lecoq, responsable du site. « On », c’est le groupe Giboire, chargé d’aménager cet ensemble immobilier situé rue Alberic-Dubois, dans le nouveau quartier Cours-Saint-Laud.
Cafeteria, cours de sport et salle de sieste
Le Pod proposera 120 postes de travail dont 90 en bureaux privatifs et 30 autres répartis dans plusieurs espaces ouverts. Des salons ainsi qu’un auditorium de 40 places compléteront l’offre de location, dont les tarifs oscillent entre 35 € pour une journée et 420 € pour un mois. Les usagers auront accès à trois terrasses, des « phone box » pour passer leurs appels en toute tranquillité, une cafeteria, mais aussi une salle de sport et, plus original, une salle de sieste.
« Pour nous, le bien-être au travail est fondamental. La micro-sieste est encore taboue en France, pourtant dormir 15 minutes peut faire gagner un après-midi de productivité », défend Matthieu Lecoq. Tous ces équipements permettront aux travailleurs hébergés de « composer leur journée comme ils l’entendent, selon leur propre équilibre ». À terme, des animations et prestations telles que la livraison de repas ou les cours de sport seront proposés.
Une dizaine de postes sont déjà réservés. Le Pod (qui signifie « le cocon » en anglais) cible en priorité les indépendants, les petites entreprises et les salariés isolés, en lien avec l’évolution du monde du travail. « De nombreux salariés ont quitté Paris depuis la crise sanitaire. Des espaces comme le nôtre sont des opportunités de prendre soin d’eux et de rencontrer du monde ».
Un marché angevin « très attractif »
Le Pod Angers Gare sera le second du genre, après celui de Rennes, ouvert en septembre dernier et déjà « un succès », selon Matthieu Lecoq. « On avance plus vite qu’on l’espérait », constate le directeur adjoint de la filiale du groupe Giboire. À tel point qu’une seconde implantation angevine est à l’étude pour 2025 au sein du programme Métamorphose, à Saint-Serge.
Alors que l’offre d’espaces partagés ne cesse d’enfler à Angers, Matthieu Lecoq estime que « le marché reste très attractif ». Selon lui, les suites du Covid et l’explosion du foncier amènent les entreprises à s’interroger sur l’intérêt de posséder leurs propres locaux et alimentent la demande en bureaux collectifs. « À Rennes, une équipe de 18 personnes a loué 10 postes de travail, et les salariés tournent », note-t-il. Qu’il s’agisse du flex office, du nomadisme ou du télétravail occasionnel, toutes les nouvelles formes de travail auront leur place au Pod.
Le Pod Angers Gare sera le second du genre, après celui de Rennes, ouvert en septembre dernier et déjà « un succès », selon Matthieu Lecoq. « On avance plus vite qu’on l’espérait », constate le directeur adjoint de la filiale du groupe Giboire. À tel point qu’une seconde implantation angevine est à l’étude pour 2025 au sein du programme Métamorphose, à Saint-Serge.
Alors que l’offre d’espaces partagés ne cesse d’enfler à Angers, Matthieu Lecoq estime que « le marché reste très attractif ». Selon lui, les suites du Covid et l’explosion du foncier amènent les entreprises à s’interroger sur l’intérêt de posséder leurs propres locaux et alimentent la demande en bureaux collectifs. « À Rennes, une équipe de 18 personnes a loué 10 postes de travail, et les salariés tournent », note-t-il. Qu’il s’agisse du flex office, du nomadisme ou du télétravail occasionnel, toutes les nouvelles formes de travail auront leur place au Pod.