Les Loups d’Angers, qui foncent vers le titre de champions de France de tennis de table, et Angers-SCO Handball devront patienter encore une grosse saison avant de prendre possession de leur nouveau chaudron : le gymnase de l’Europe, à Monplaisir, pour les pongistes, la salle du Haras pour les handballeurs.
Les deux structures font l’objet d’une lourde réhabilitation – restructuration lancée en parallèle en octobre 2020 pour une enveloppe globale de 15 millions d’euros HT. « Ce sont deux projets cohérents avec des rénovations et non des démolitions dans une cohérence écologique et énergétique. Ils permettront une meilleure diffusion et donc une meilleure infusion et une meilleure répartition du sport dans la ville », explique Jacques-Olivier Martin, l’adjoint de la Ville aux bâtiments.
À Monplaisir, le complexe de l’Europe, réhabilité et agrandi dans le cadre de l’ANRU, va passer de 3 000 à 7 223 m² avec l’intégration de nouveaux espaces pour la boxe, la danse, la musculation et le tennis de table, donc. Raccordé au réseau de chaleur urbain, l’équipement accueillera les clubs du quartier et des clubs de haut niveau, dont les Loups d’Angers qui en seront les résidents. La salle a été dimensionnée pour accueillir des compétitions nationales voire internationales d’envergure. Elle a déjà été retenue comme centre de préparation pour les Jeux Olympiques et paralympiques de 2024.
Une salle de handball de 1 260 places
Dans le cœur de ville, la salle principale du Haras sera dédiée à la pratique du handball avec l’accueil en résidence d’Angers-SCO Handball. Elle sera dotée de gradins périphériques pour une capacité d’accueil de 1 260 spectateurs. La salle annexe (415 m²) sera destinée à la pratique sportive pour les scolaires (tennis de table, gymnastique, cirque, badminton…) et les associations dédiées au bien-être (gym d’entretien, yoga…). Alors que le désamiantage a pris fin pour un montant de 450 000 €, la charpente de l’ancienne patinoire est actuellement enlevée dans une démarche d’économie circulaire, la communauté Emmaüs récupérant les poutres bois pour l’extension de son restaurant à Saint-Jean-de-Linières.