Au pied de la Maison de l’architecture, le long du boulevard Élisabeth-Boselli emprunté par la ligne A du tramway, la résidence Trio Verde, dessinée par l’architecte angevin Lionel Vié, sort de terre depuis le mois de décembre 2020.
Le gros œuvre des trois bâtiments financés par le Groupe Arc, basé à Nantes, est bien avancé et les 66 logements déjà tous été réservés. Le promoteur immobilier et l’aménageur (Alter) ont toutefois jugé opportun d’orchestrer une cérémonie de pose de première pierre, ce lundi 18 octobre, pour insister sur l’attractivité du marché angevin et du Plateau de la Mayenne en particulier.
Matthieu d’Aubigny, directeur développement du Groupe Arc, a scellé symboliquement un parpaing, en présence notamment de Michel Ballarini, directeur général d’Alter, et Lionel Vié, l’architecte (à droite). | CO – ANTHONY PASCO
Disponibilités foncières
«"Ce territoire, contrairement à d’autres, dispose encore de disponibilités foncières, notamment grâce à ses zones d’aménagement concerté. La ville est également très dynamique tout en en restant à taille humaine" », a analysé Matthieu d’Aubigny, directeur développement du Groupe Arc, en précisant qu’un appartement sur cinq avait été vendu comme résidence principale, les autres à des investisseurs dans le cadre du dispositif Pinel, au prix moyen de 3 700 € par m2 (hors parking).
Sur la partie angevine de l’ancien aérodrome, 1 178 biens ont à ce jour été livrés ou mis en chantier sur un potentiel de 1 700 logements (contre 3 000 côté Avrillé). Trois autres constructions ont démarré dans le secteur de la nouvelle place Terra Botanica, portées par les sociétés Adim (75 logements), Réalités (75) et P2I (138). Une quatrième sera lancée l’an prochain par Kaufman & Broad (86).
À terme, cet écoquartier aménagé sur 137 hectares, dont la moitié destinée à l’habitat, accueillera près de 10 000 habitants au nord de l’agglomération dans le prolongement du Plateau des Capucins (4 000 logements).